Ouverture de CAJEDD

MARDI 17 SEPTEMBRE 2013

Afin de préparer au mieux l’accueil des enfants, nous avons décidé de ne pas ouvrir le lundi matin. Cette démarche a permis à plusieurs intervenants de se rencontrer et d’organiser au mieux cette première journée : comment accueillir les enfants ? Quelles activités leur offrir en adéquation avec leur âge et leurs compétences pensées à partir de nos connaissances des enfants les années précédentes ? Quand leur laver les mains ? Comment leur distribuer l’eau ? Et bien d’autres questions qui nous ont été fort utiles pour organiser le mardi matin. Avec l’aide de Rose-André, notre éducatrice de la petite enfance, d’Aurélie, notre stagiaire, de Lisiane, notre responsable pédagogique et de Mady notre fondatrice, nous avons pu toutes ensemble réfléchir et programmer cette première semaine.

Premier jour : grand drame ! Notre chère Mady se voit hospitalisée du lundi soir au mercredi soir. Rien n’empêche son désir le plus intense d’ouvrir le lendemain, elle a donc la requête que nous ouvrions coûte que coûte. Ce que nous ferons.

L’accueil est un peu chaotique : tout le monde doit trouver sa place. Les enfants arrivent silencieux et timides (soyons honnêtes, cela ne durera pas); les familles avec des questions ou sans leurs enfants (?!); les voisins font les curieux ; et nous, nous identifions les enfants. Rapidement, Rose-André arrive à mettre en cercle les treize enfants et commence le rituel d’accueil : la gym-danse… qui fatiguent peu les enfants, mais beaucoup les adultes ! Entre milles interruptions, je bombarde de photos. Après le petit train pour entrer dans le Centre, les enfants ouvrent de grands yeux et découvrent les lieux ainsi que tous les jouets. « Madame, Madame, je veux jouer aux voitures, Madame, Madame je veux jouer à la poupée » ! Nous arrivons à les faire s’asseoir bien que difficilement et nous les assommons de…règles ! Bien appliqués, ils écoutent. S’ensuit des difficultés liées au commencement : la salle de bain est trop petite pour les pipis et le lavage des mains ; l’eau finit de couler par les robinets, c’est au puit que nous allons ; les enfants réclament de l‘eau à boire à tout instant ; les repas se passent entre assis-debout et j’embête mon voisin, surtout je renverse mon eau ! Les transitions sont difficiles ; les jeux en grands groupes sont bruyants ; le gaz est fini, les cuisinières crient au loup ! Mais pas d’inquiétude, tous ces détails seront évincés jour après jour avec toutes nos solutions et notre organisation améliorée. Le plus grandiose : les enfants prennent plaisir, rigolent, chantent, dansent, courent, mangent et nous font câlins su câlins. Bref, à nous de nous adapter, car les enfants, eux, sont tout simplement des enfants merveilleux.

Lisiane Gobet, responsable pédagogique